Matchaix est un projet de développement solidaire. Ce projet a démarré en parrainant deux villages touchés par la guerre. Ce parrainage consiste à reverser, sur chaque nuitée, un montant destiné au financement de projets sociaux en faveur de ces deux localités choisies.
Matchaix, en langue Wê signifie « les miens » ou par extension « au nom des miens ». Le projet se veut donc une réponse au souci de développement de la région et la liste des villages choisis ira croissante, sans distinction de communautés. Par cette action nous voulons éviter de créer des oasis dans des étendues de désert….
Nos offres et horaires sont les suivants:
La fête nationale de la Côte d’Ivoire célébrée en famille avec les hôtes présents…
Des centaines d’enfants sont conviés à un arbre de Noël. L’attention est particulièrement portée sur les enfants orphelins des crises ivoiriennes…
Sur une étendue de 8 hectares, profitez de la fraîcheur des arbres tropicaux et des lacs piscicoles dans lesquels la pêche est libre.
Le soir, dégustez votre poisson pêché dans notre restaurant ou l’après-midi en plein air.
L’auberge Matchaix est une maison d’hôte et une composante d’un ensemble aménagé de 10 hectares.
Cet ensemble est la concrétisation d’un concept de développement intégré où se complètent harmonieusement des activités d’élevage, d’agriculture et de pisciculture. Outre l’hébergement de solidarité, le site qui abrite Matchaix est un lieu de formation en agriculture paysanne, élevage. Les méthodes bio et les préoccupations environnementales pour des activités écologiques sont le fil conducteur de toutes les activités qui s’y mènent. À l’exception de certains produits industriels, tout le reste de la consommation est produit sur place.
La mise en valeur de ces 10 hectares a commencé en 1997, et s’est achevée en 2010. L’oncle maternel, BLY Gaspard, chef de Terre de Guitrozon a été d’un soutien important dans l’acquisition du terrain. De même que le chef de village, feu Dibabé
À l’origine, une petite forêt, tenant lieu de zone tampon, entre les villages frères de Guitrozon et Petit-Duékoué. Pour mémoire, le village de Petit-Duékoué est né de la migration volontaire d’une partie d’une seule des quatre familles qui composent Guitrozon. Une zone marécageuse, traversée par deux cours d’eau saisonniers, bordée d’environ 4 hectares de forêt, et par conséquent difficilement exploitable, a pendant longtemps servi de frontière entre les deux villages. Elle était de fait un handicap d’expansion, respectivement, à l’Est pour Guitrozon et à l’Ouest pour Petit-Duékoué. Sa mise en valeur, par un fils du village de Guitrozon, a constitué un réel soulagement et un motif de rapprochement géographique entre les deux villages, désormais désenclavés l’un par rapport à l’autre. Cette mise en valeur a même été une source de fierté régionale
Près de 12 ans de travaux, ont permis de:
A l’achèvement des travaux de l’auberge en 2010, l’inauguration de Matchaix, a eu lieu en présence des autorités préfectorales, administratives et surtout coutumières, toutes venues encourager ce modèle de développement solidaire. Dès son ouverture, la maison d’hôte Matchaix et ses annexes ont offert une dizaine d’emplois.
Malheureusement, quelques mois seulement après son ouverture, est intervenue la crise post-électorale ivoirienne avec son lot de drames, de pillages, etc. Cette situation n’a pas épargné Matchaix qui fut la cible de pillages et de vandalisme. Tous les équipements furent emportés. Toutefois, les infrastructures de base demeurent, notamment les bâtiments, les aménagements de génie civile, les poteaux d’éclairage public, même si tous les câbles électriques et les lampadaires ont été volés pendant la période d’absence des populations en fuite.
Dans une région où toutes les cultures poussent, mais en proie à de graves conflits sociaux, l’agriculture paysanne doit être soutenue. C’est par l’amélioration des techniques culturales que l’on améliore les rendements qui réduisent la pression sur les terres cultivables.
L’inauguration de la maison d’hôte Matchaix en 2010, a été soutenue par les autorités préfectorales, administratives et surtout coutumières, toutes venues encourager ce modèle de développement solidaire.